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Cui prodest ?

By Danila Comastri Montanari

Cui prodest ?

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Tags: affranchi, esclavage antique, classe sénatoriale, homosexualité romaine, civilisation gréco-romaine, histoire ancienne, homosxualité

Started reading:
31st Dec 2006
Finished reading:
2nd Jan 2007

Review

Rating: 10

Vie urbaine et vie quotidienne à Rome

L’intrigue proprement policière repose sur le meurtre d’un esclave que Publius Aurélius Statius (Voir Spes Ultima Dea) vient d’acheter. Quelles sont les raisons de ce meurtre, immédiatement suivi de 2 autres ? Et à qui profite le meurtre d’un esclave quand son maître, le libraire, vient de mourir ? Avec l’aide de Castor, son secrétire grec affranchi et filou et de la commère Pomponia qui connaît toutes les nouvelles, tous les ragots de Rome, Publius Aurelius trouvera la solution

Outre l’intrigue et la recherche du coupable que trouve-t-on dans “Cui Prodest ?” qui révèle la vie quotidienne sous l’empereur Claude ?

  • “Cui prodest ?” tourne autour du jeu d’échec et des jeux de hasard. Le talent au jeu d’échec dans la société romaine permet de traverser des classes sociales rigides.
  • Les people qu’on en nommait pas comme cela, qui peuvent être aussi bien des sénateurs, des joueurs d’échecs, des gladiateurs
  • La façon dont l’homosexualité est considérée à Rome : les esclaves et les affranchis grecs sont toujours soupçonnés d’homosexualité décrite comme “les moeurs grecques”, mais elle n’est pas discréditée comme trop souvent de nos jours, à condition que le partenaire soit majeur. Ou ne soit pas citoyen romain ; la pédophilie est toujours combattue
  • les ventes aux enchères d’esclaves, les présentations privées des sujets à vendre avant les enchères aux personnalités importantes,
  • Le cérémonial du Sénateur dans sa litière et dans les rues
  • Le cérémonial d’une maison comptant une nombreuse domesticité esclave ou affranchie
  • le cérémonial des repas de réception : contrairement aux grecs où le symposium est strictement masculin, chez les romains des femmes peuvent être invitées sans être des danseuses ou des courtisanes.
  • les relations d’un érudit et de son libraire et l’habitude des personnes aisées d’entretenir un atelier de copistes, le “papier de Claude”, qui rend les livres, en fait des rouleaux, plus solides ; les recitationes qui, avec le théâtre font la vie culturelle avec les collections entretenues par les classes aisées …
  • Les occupations de chacun dans les bains
  • Les bistrots ou popinae, en fait les fast-food de l’époque
  • Les latrines qui montrent que l’intimité et la pudeur n’étaient pas les mêmes que les nôtres
  • La corruption universelle pour ouvrir toutes les portes

Et mile autres choses….

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