Le renouveau du mythisme

définition

On parle de mythisme pour désigner les théories qui récusent toute existence historique à Jésus. La thèse développée par Prosper Alfaric entre 1920 et 1954 est probablement là mère de toutes ces thèses (sauf celle de Robertson qui serait l’origine de la thèse de P-L Couchoud)

Ressources

Ces thèses ne sont pas nouvelles. La thèse mythiste débute en 1830 avec une étude de Bernard Bauer. Actuellement, on note aux USA un renouveau des thèses mythistes qui semble se développer du même pas que l’offensive créationniste

En France, la popularité du mythisme dans les webs athées conduit à se demander si l’athéisme ne se constitue pas en religion avec doctrines et grands prêtres.

Ces thèses sont-elles sérieuses ? Quelques articles autour de la réédition d’un recueil d’articles de Prospeer Alfaric permettent de s’en faire une idée

L’article tente d’exposer sa thèse, d’éclairer ses obscurités, de compléter ses informatios et de comprendre pourquoi un grand comme Alfaric expose qu’on ne peut être “sûr” de rien en la matière là où les mythistes d’aujourd”hui dogmatisent. Alfaric se trompe sur 5 ou 6 sujets.pour quelques unes de ces erreurs, nous pouvons les remarquer parce que nous bénéficions de travaux ultérieurs. Alfaric déclare qu’être mythiste n’est pas une certitude au contraire des mythistes d’aujourd’hui.

Voir aussi

[L’historien] ne doit pas avoir en face des témoins du passé cette attitude renfrognée, tatillonne et hargneuse, celle du mauvais policier pour qui toute personne appelée à comparaître est a priori suspecte et tenue pour coupable jusqu’à preuve du contraire; une telle surexcitation de l’esprit critique, loin d’être une qualité, serait pour l’historien un vice radical, le rendant pratiquement incapable de reconnaître la signification réelle, la portée, la valeur des documents qu’il étudie; une telle attitude est aussi dangereuse en histoire que, dans la vie quotidienne, la peur d’être dupe, cette affectation que Stendhal aime à prêter à ses personnages (« je suppose toujours que la personne qui me parle veut me tromper »…).

Henri-Irénée Marrou, De la connaissance historique, Éd. du Seuil, coll. Points Histoire, 1975, pp. 92-93.

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