Matthieu 7:3 | Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton
frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? |
Matthieu 7:4 | Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une
paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? |
Matthieu 7:5 | Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et
alors tu verras comment ôter la paille de l'oeil de ton frère. |
Luc 6:41 | Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'oeil de ton frfrère,
et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? |
Luc 6:42 | Ou comment peux-tu dire à ton frère: Frère, laisse-moi ôter la
paille qui est dans ton oeil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans
le tien ? Hypocrite, ôte premièrrement la poutre de ton oeil, et alors tu
verras comment ôter la paille qui est dans l'oeil de ton frère. |
Sentences identiques, reprises 5 fois par 2 évangélistes différents. |
En avant dans le Lévitique |
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Toutefois, balayer cette objection de la sorte me semble trop facile. Aussi, je vais argumenter sur ce sujet.
Le verset en question est tiré du Lévitique 18-22
Or, que constatons nous ? |
qu'il apparaît dans une liste d'interdits divers portant sur la nudité, sur l'adultère (20 : Tu n'auras point commerce avec la femme de ton prochain, pour te souiller avec elle), la zoophilie, l'offrande des enfants et quelques autres principes de base. |
Ainsi le lévitique met sur le même plan, l'homosexualité, le naturisme, la zoophilie, le sacrifice des enfants, mais aussi la jalousie (18 :Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie.),ou la relation sexuelle hors de la période féconde, réduisant ainsi la femme au rôle de ventre , de cuisinière et de femme de ménage ce qui montre bien la place qui lui est octroyée a l'époque de la rédaction. |
Ainsi, celui qui prétend condamner par Lv 18-22, doit-il également condamner et avec la même force tous ces égarements, condamnés par Dieu Lui-même quand il donna Sa parole à Moïse. |
De ce point de vue, coucher avec un homme comme avec une femme est une abomination, admettons le. Et dès lors, le lévitique nous ordonne é:galement les choses suivantes : |
Ainsi on constate que le Seigneur lui-même condamne à la même opprobre
l'homosexuel et le mangeur de crabe ou de homard, comme celui qui mange
du jambon ou de l'autruche. |
En revanche, nous devons, pour être de bons chrétiens, nous gaver de sauterelles ; ceci élimine pas mal d'européens et d'américains. :-))) |
En outre, un lièvre qui rumine et n'a pas le pied fourchu ? N'est-ce pas un appel à toute la prudence qui doit présider à la lecture des Écritures et donc de la nécessité de ne pas se limiter à une lecture
littérale ? |
De même encore, si on prétend condamner l'homosexualité, on doit
également respecter à la lettre les autres prescriptions du lévitique : se garder des aliments impurs, aussi nous devrions manger casher, mais encore faire circoncire nos enfants mâles, etc.... |
Dieu seul est juge. |
Lui seul condamne et surtout pardonne ! |
Pour conclure sans référence aux Écritures, pensez-vous qu'une
relation homosexuelle basée sur le respect et l'amour de l'autre soit
plus condamnable qu'une relation imposée à une personne de sexe
différent dans le cadre d'une relation de travail et de rapport
hiérarchique ? ou par le mari qui se sert de sa femme comme d'une éponge
pour faire le ménage ? |
Le verset "tu ne coucheras pas avec un homme comme avec une femme", fait-il référence à la pénétration vaginale ? là, il faut me dire comment
on fait. Fait-il référence à la sodomie ou autres gâteries, dont on sait que ce ne sont pas des spécialités homosexuelles, ou bien fait il référence au fait
qu'il ne faille pas rabaisser un homme à être utiliser comme une
femelle ? Ce qui tient au respect de la dignité de l'homme (mâle exclusivement) dans un contexte donné et non de la prescription sur les interdits de la relation amoureuse. |
En cette époque reculée, il ne faut pas oublier que l'usage était
fréquent d'utiliser les captifs comme "femme" c'est a dire de casser
leur virilité. Cet usage s'est perpétué jusqu'à une époque avancée de l'empire romain. |
Pour ma part, je suis profondément convaincu que Dieu béni les relations, quelles qu'elles soient, quand l'amour est présent, en revanche qu'il condamne toute relation ou le respect de l'autre est
absent |
Georges |